Il sourit. Il soupire. Il t’agace. Il te rend nerveuse. Il te rend fragile. Il se fiche de toi ce serpent. Il se fiche bien de toi. Mais tu n’en fais rien, tu restes de marbre devant ce clown vert. Malgré le fait que ton visage soit aussi lisse que l’eau calme du lac noir, dans tes prunelles claires on peut clairement y voir une envie rageuse de réduire en poudre l’existence de cet être trop présent. De toute façon depuis toujours on peut voir la rage, l’orgueil, la violence… la mélancolie, dans ces deux perles de pierre de lune. Tu n’es pas la propre actrice de ta construction, tu es juste le malheureux pantin du fruit d’une idée de deux êtres à l’amour douteux et du regarde du monde. Au milieu de tout ça tu t’es perdue. Tu es celle que le Prêtre a essayé le sauver. Tu n’es qu’une infime partie de ce que tu es vraiment. Et cette partie fait terriblement peur aux autres, mais au moins tu peux te protéger avec. Au moins un peu. Et Lui. Lui en quelques instants, sans te connaître, il veut que tu te souviennes.